La fiscalité des contrats d’assurance vie en 2018 : tout comprendre pour optimiser ses gains

En 2018, la fiscalité des contrats d’assurance-vie a connu des modifications significatives, impactant directement les gains potentiels des épargnants. Ces changements législatifs ont engendré des questionnements auprès des investisseurs, soucieux d’optimiser la rentabilité de leur placement. Afin de s’y retrouver dans ce dédale réglementaire, il faut maîtriser les différentes règles fiscales en vigueur, ainsi que les stratégies à adopter pour tirer le meilleur parti de ce produit d’épargne populaire. Il est primordial de bien comprendre les enjeux et les opportunités offerts par cette nouvelle donne fiscale.

Assurance vie : Quels sont les contrats disponibles

Les différents types de contrats d’assurance-vie offrent des options variées en matière de fiscalité. On trouve le contrat en euros, qui garantit un rendement minimum et est soumis à une taxation moins lourde que les autres produits financiers. Le contrat multisupport propose quant à lui une diversification des investissements avec la possibilité d’investir dans différentes classes d’actifs (actions, obligations…). Il présente aussi plus de risques avec une performance liée aux fluctuations des marchés financiers.

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Le choix du type de contrat dépend donc avant tout du profil et des objectifs de l’épargnant : préférence pour la sécurité ou appétence pour le risque ? Besoin d’une rente viagère en fin de vie ou souhaite-t-on transmettre un capital à ses proches ?

Les avantages fiscaux proposés par l’assurance-vie sont multiples. Effectivement, les sommes versées sur un contrat ne rentrent pas dans le champ d’imposition sur le revenu si elles sont inférieures à 150 000 euros par bénéficiaire et tous contrats confondus. Après huit ans passés depuis la souscription du contrat, les gains réalisés ne sont imposables qu’à hauteur de 7,5% jusqu’à 4 600 euros et au-delà, ils sont taxables à hauteur de 12,8%. Certains cas permettent une exonération totale telle que lorsqu’il s’agit d’un décès ou encore lorsque cela concerne sa propre personne atteinte d’une pathologie grave.

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Afin d’optimiser ses gains grâce aux règles fiscales relatives aux assurances-vie, il convient notamment :
• De souscrire des contrats avant 70 ans
• De déclarer les prélèvements sociaux chaque année pour comptabiliser la date d’ouverture de contrat
• De procéder à un rachat partiel plutôt que total afin de bénéficier d’une taxation plus faible
• Il est possible, en cas de retrait après les huit années réglementaires, l’utilisation du système de rachat programmé qui permet une optimisation fiscale grâce à la répartition sur plusieurs années.

Bien comprendre les différents types de contrats et leurs avantages fiscaux est essentiel pour minimiser ses impôts liés aux gains réalisés. Les évolutions législatives peuvent aussi impacter le rendement final et nécessitent donc une veille constante pour investir au mieux.

assurance vie

L’assurance vie : Un atout fiscal à ne pas négliger

Les avantages fiscaux de l’assurance-vie en font un placement très attractif pour les épargnants. En effet, cette dernière offre une fiscalité avantageuse et peut être utilisée dans le cadre d’une stratégie patrimoniale globale.

Toutefois, il faut rappeler que les règles fiscales relatives aux assurances-vie peuvent évoluer au fil du temps. C’est pourquoi il faut rester vigilant et être informé des changements législatifs pouvant impacter la rentabilité finale. Il faut bien se renseigner auprès d’un professionnel afin de trouver le contrat qui correspondra le mieux à sa situation personnelle et fiscale. Les experts sauront notamment orienter leur clientèle vers les contrats adaptés selon l’âge ou la tranche marginale d’imposition.

L’assurance-vie reste un outil privilégié pour préparer sa succession tout en bénéficiant d’avantages fiscaux intéressants. Elle s’intègre parfaitement dans une stratégie patrimoniale globale permettant aux épargnants de transmettre leur patrimoine dans les meilleures conditions tout en optimisant leur fiscalité.

Assurance vie : Comment optimiser fiscalement ses gains

Vous devez comprendre que les sommes investies dans une assurance-vie sont soumises à des règles fiscales précises. Pour optimiser ses gains, vous devez respecter certaines règles.

Vous devez bien choisir la durée du contrat. Effectivement, plus le contrat est ancien, moins les intérêts générés seront fiscalisés. De même, les retraits effectués sur un contrat dont l’ouverture remonte à plus de huit ans bénéficient d’une exonération fiscale partielle ou totale selon leur montant. Il faut donc privilégier la conservation longue durée.

Il faut être vigilant quant aux modalités de rachat partiel ou total du contrat. Les sommes retirées avant 8 ans sont imposables et se verront appliquer une forte taxation sur les intérêts acquis (jusqu’à 50% selon certains cas). Passé ce délai des 8 ans réglementaires, un abattement annuel s’applique qui permet une réduction significative de l’imposition due.

Pour profiter pleinement des avantages fiscaux offerts par l’assurance-vie, il peut être judicieux d’envisager différentes stratégies telles que le démembrement ou encore la souscription conjointe en indivision avec son époux(se) afin d’optimiser sa fiscalité et celle de l’héritage transmis à ses ayants droit.

Rappelons qu’il existe différents types de contrats proposant chacun leurs propres avantages fiscaux. Il est donc primordial de bien comparer les différents types de contrats et les conditions qui s’y rattachent.

Respecter les règles fiscales liées à l’assurance-vie permet d’optimiser ses gains tout en minimisant la fiscalité. Pour cela, vous devez vous faire accompagner par un expert juridique ou fiscal afin d’éviter tout risque d’erreur ou mauvais choix.

Assurance vie : Les évolutions fiscales à prévoir pour 2018

En 2018, plusieurs évolutions fiscales sont prévues pour les contrats d’assurance-vie. Il faut savoir que le prélèvement forfaitaire unique (PFU), aussi appelé ‘flat tax’, entrera en vigueur à partir du 1er janvier de cette année. Ce dernier consiste à appliquer un taux unique de 30 % sur les intérêts générés par l’assurance-vie, quels que soient la durée et le montant des sommes investies.

Il faut bien rappeler que ce dispositif ne s’applique qu’aux contrats dont les versements cumulés dépassent 150 000 euros pour une personne seule ou 300 000 euros pour un couple marié ou pacsé soumis à une imposition commune. Dans ces cas-là, si vous optez pour la nouvelle fiscalité, vous bénéficierez d’un abattement annuel de 4 600 euros (9 200 euros pour un couple).

Il faut bien souligner que même avec l’introduction du PFU, le régime fiscal actuel continue d’exister. Vous pouvez choisir entre une taxation aux barèmes progressifs habituels ou au PFU selon votre situation personnelle et vos besoins en matière fiscale.

Il est utile de préciser que la fiscalité des successions a été modifiée depuis janvier dernier avec l’allègement des droits applicables aux donations et aux héritages directs entre parents et enfants ainsi qu’à toutes les transmissions familiales jusqu’à hauteur d’une valeur de 100 000 euros.

L’assurance-vie reste un outil d’épargne avantageux sur le plan fiscal à condition de bien comprendre les règles qui s’y rapportent et les évolutions fiscales prévues en 2018. À cet effet, il est recommandé de se faire accompagner par des professionnels du domaine juridique ou fiscal pour bénéficier d’un accompagnement personnalisé et prendre des décisions éclairées.

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