18 % : c’est la progression des offres d’emploi publiées à Bordeaux dans l’industrie du vin sur un an, là où l’agroalimentaire national ne dépasse pas 7 %. Pourtant, les entreprises bordelaises du secteur n’arrivent pas à pourvoir tous les postes, alors même que les candidats qualifiés ne manquent pas.Le besoin de renfort ne se limite plus à la production. Désormais, la logistique, le commerce et le marketing sont aussi sur la ligne de front. Les employeurs redoublent d’efforts pour attirer les profils qui feront la différence et accélérer leurs recrutements.
Plan de l'article
Le dynamisme du marché de l’emploi à Bordeaux, capitale du vin
Bordeaux ne se contente pas de rayonner avec ses vins mondialement connus ; la ville avance aussi comme un poids lourd de l’activité économique. Ici, la filière du vin infuse toute la vie locale et irrigue un pan entier des opportunités d’emploi à Bordeaux. Année après année, la métropole se détache du peloton en affichant une progression aussi vive que durable des offres, quand le reste de la France peine à suivre le rythme.
Le secteur recherche des profils variés, loin du simple cliché du vendangeur. Ouvriers spécialisés dans les chais et vignes, ingénieurs agronomes, logisticiens, spécialistes du commerce international ou techniciens de laboratoire : la liste s’allonge à mesure que la filière innove. Les entreprises misent gros sur la formation et sur la capacité des équipes à gagner en expertise. Résultat : Bordeaux attire autant les jeunes sortis d’école que les pros venus réinventer leur parcours dans un cadre de vie envié.
Pour mieux cerner la dynamique locale, quelques points clés s’imposent :
- Bordeaux Métropole concentre 60 % des sociétés viticoles girondines.
- La chambre d’agriculture prévoit une nette hausse des besoins de main-d’œuvre pour 2025.
- Les offres touchent la production, la distribution locale et l’export mondial des vins bordelais.
Ce qui distingue Bordeaux ? Sa faculté à marier tradition et innovation. Ecoles, universités et entreprises multiplient les coopérations pour former rapidement la relève. Pour quiconque souhaite travailler dans le vin, la région pose le décor d’une trajectoire solide, connectée à tous les défis actuels du secteur.
Quels métiers recrutent activement dans le secteur viticole bordelais ?
Oubliez la vision réductrice : dans la région, travailler dans le vin ne se limite pas aux vendanges ou à la mise en bouteille. Une foule de métiers s’active, des vignes jusqu’aux bureaux des négociants et exportateurs, pour faire tourner ce pan entier de l’économie girondine.
La production demeure le pilier : tractoristes, ouvriers spécialisés dans l’entretien des vignes, chefs de culture s’attachent à la qualité de la récolte et au respect des terroirs. Maîtres de chai et techniciens jonglent avec les assemblages, supervisent les vinifications et surveillent chaque étape. Mais la filière doit aussi répondre à de nouveaux besoins : logistique moderne, contrôle qualité rigoureux, et intérêts croissants pour la transformation et la traçabilité.
Côté commercial, la demande explose pour les profils capables de porter le vin bordelais aux quatre coins du globe. Responsables export, commerciaux dans les vins et spiritueux, assistants logistiques : chaque poste implique de conjuguer savoir-faire local et sens aigu du marché international. L’agronomie, la recherche œnologique et le digital s’imposent aussi parmi les secteurs en plein essor.
Voici quelques métiers précis qui figurent régulièrement parmi les offres de la filière :
- Ouvrier viticole : entretien, taille, travaux saisonniers dans les vignes
- Technicien de laboratoire : suivi des analyses et de la qualité des vins
- Responsable export : pilotage du développement à l’international
- Maître de chai : gestion de la vinification, des assemblages, de l’élevage
- Chargé de communication : valorisation d’un domaine, organisation d’événements
Pour s’insérer plus vite, la formation joue un rôle décisif. Universités et écoles spécialisées s’adaptent aux besoins du secteur, modules à la carte et accompagnement professionnel à la clé. Les jeunes, épaulés par des dispositifs comme Bordeaux Avenir Jeunes ou Mission Bordeaux Avenir, intègrent le marché avec efficacité. À Bordeaux, travailler le vin, c’est aussi apprendre à conjuguer tradition et innovation à chaque étape du parcours.
Des offres à saisir dès maintenant pour rejoindre les acteurs du vin à Bordeaux
Le secteur ne connaît pas de répit : la vague d’opportunités à Bordeaux emporte tout sur son passage et mobilise toutes les compétences, du CAP à Bac+5 et au-delà.
Pour donner un aperçu de l’éventail actuel, voici les types de postes fréquemment à pourvoir :
- Magasiniers et préparateurs de commandes dans les chais, œnologues, techniciens de maintenance ou chargés de mission export.
- Tant les grandes maisons de tradition que les PME dynamiques cherchent à renforcer leurs équipes, parfois à marche forcée, notamment en période de campagne viticole.
Les événements comme Bordeaux Fête le Vin facilitent les échanges entre employeurs et candidats : une poignée de rendez-vous qui font la différence sur le marché. La maison de l’emploi et de l’entreprise multiplie quant à elle les initiatives pour épauler tous ceux qui souhaitent intégrer ou se reconvertir dans la filière.
Pour mieux mesurer la variété, voici quelques catégories de contrats proposés :
- Missions en intérim lors des pics saisonniers, notamment en logistique et en préparation de commandes
- Emplois durables pour profils techniques ou commerciaux désireux de s’ancrer localement
- Ouvertures régulières pour les jeunes sortis des filières spécialisées
À Bordeaux, le vin ne se déguste pas seulement, il offre aussi à chacun la possibilité de bâtir son parcours professionnel. Rejoindre la filière locale, c’est participer à une grande histoire collective, entre fidélité à un savoir-faire d’exception et regard neuf sur les enjeux de demain. Le territoire n’attend que ceux décidés à façonner leur avenir sur ces terres réputées.