Pourquoi acheter des actions, que l’on soit particulier ou professionnel ? Les raisons principales se résument simplement :
- Aider les entreprises à trouver des moyens pour grandir. Quand une société met ses actions sur le marché, elle peut financer son développement, accélérer l’innovation, embaucher, conquérir de nouveaux marchés.
- Prendre part à l’aventure de l’entreprise et miser sur ses perspectives. On devient alors actionnaire, avec la possibilité de profiter de la progression de la valeur et, parfois, de participer à certaines décisions.
Le tarif d’une action n’est jamais arbitraire. Il découle d’un ensemble de mouvements globaux et d’éléments propres à chaque entreprise.
Plan de l'article
Quels paramètres influent sur le prix des actions ?
Impossible de prédire ou de dominer à coup sûr toutes les forces qui animent la bourse. Pourtant, plusieurs constantes reviennent dans les explications des variations :
- La conjoncture économique et politique mondiale ou nationale, dont les secousses ou les embellies se répercutent aussitôt sur les marchés financiers.
- Les taux d’intérêt, qui modifient le prix du crédit et conditionnent les arbitrages d’investissement.
- L’inflation ou la variation des prix, qui joue sur le rendement réel des placements.
- La fiscalité, paramètre jamais neutre lorsque vient le moment d’acheter ou de liquider une position.
Bourse et croissance : un couple indissociable
La bourse ne s’isole jamais de l’activité économique. Quand la croissance s’essouffle, les indices piquent du nez, les profits fondent, la valeur globale des sociétés cotées suit la même tendance.
Plusieurs réactions en chaîne illustrent ce lien :
- Les ménages voient la valeur de leur portefeuille s’éroder, rognant leur capacité ou leur envie de consommer. Par ricochet, les sociétés vendent moins, l’activité ralentit.
- Côté entreprises, lever des capitaux devient nettement plus difficile : la confiance des investisseurs s’effrite, les nouveaux projets patinent, les perspectives se tassent.
À chaque crise majeure, ce schéma se confirme. Mais lorsque l’économie repart, les marchés se redressent, les fonds circulent à nouveau et les entreprises retrouvent de l’élan. Les facteurs macroéconomiques laissent donc leur empreinte à chaque séquence boursière, mais l’état de santé interne de chaque société ne doit jamais être négligé.
Comprendre les spécificités propres à chaque entreprise
Qu’est-ce qui rend une entreprise attractive aux yeux des investisseurs ? L’efficacité de sa stratégie, sa capacité à transformer ses moyens en résultats concrets, et la rigueur de sa gestion financière.
Deux démarches d’analyse coexistent pour faire le tri parmi les candidats à l’achat. La première consiste à examiner les fondamentaux : chiffres d’affaires, marges, empire concurrentiel… On décortique, on compare, on évite de risquer ses économies à la légère.
L’autre méthode, c’est l’analyse graphique. Les adeptes de cette technique scannent l’évolution des cours, identifient des mouvements répétés, tentent de prévoir l’avenir à la lumière du passé.
Le moment décisif dans l’investissement
Savoir choisir ses actions ne suffit pas. Investir au bon instant pèse, parfois lourdement, dans la performance finale. La période du Covid l’a prouvé sans détour : acheter avant le début du confinement, c’était s’exposer à la chute brutale de sociétés comme Airbnb, sidérées par l’arrêt du tourisme. À l’opposé, Amazon et Netflix ont tiré profit du bouleversement, portés par l’essor du commerce en ligne et du numérique pendant les semaines de fermeture généralisée.
Des investisseurs patients, capables d’acheter à bas prix lors de la tempête de 2020 et de conserver leurs titres sur la durée, ont assisté au décollage de certains secteurs à la sortie de la crise. À l’inverse, la reprise de la vie sociale a freiné la croissance de mastodontes comme Netflix, soudain confronté à des désabonnements massifs.
Même pour les plus avertis, la bourse ne se laisse jamais apprivoiser entièrement. Il faut naviguer entre analyse, anticipation et une dose d’incertitude. Des outils spécialisés, comme la plateforme Saxo, permettent d’accéder simplement et en toute transparence aux marchés mondiaux. Mais la vigilance reste la meilleure alliée de l’investisseur.
L’achat d’actions, c’est l’art du juste équilibre : entre macroéconomie, analyse d’entreprise et instinct. Pas de raccourci, pas de garantie, juste l’exigence de s’informer et de rester lucide face aux secousses du marché. À chacun de saisir son rythme et d’oser, sans jamais perdre de vue que chaque mouvement sur la cote raconte, aussi, une part de notre époque.
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